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Le jour où De Gaulle est parti

Waldeck-Rochet, secrétaire général du PCF arrive au siège de l’Humanité, boulevard Bonne-Nouvelle, le soir du 27 avril 1969.

Les premières estimations des RG donne le référendum perdant. De Gaulle va sans doute démissionner. Mauvaise nouvelle pour Waldeck et son parti qui ont fait campagne pour le Non mais qui ne souhaitent pas que le Général s’en aille. Cet homme-là, Waldeck le connaît depuis la guerre.
Libéré du bagne de Maison-Carré, en février 1943, Waldeck Rochet représentait le PCF dans les instances de la France Combattante à Alger, et il soutenait De Gaulle contre Giraud. Il a été ensuite le porte parole de son parti à Londres. Sous la Vème République, il est dans l’opposition, tout en reconnaissant les aspects positifs du gaullisme, décolonisation et indépendance vis à vis des Etats-Unis. Or le départ du Général risque de ramener la France dans le giron américain.
Les Soviétiques sont également inquiets et l’ont fait savoir. Commence alors une soirée étrange et mélancolique au cours de laquelle Waldeck ira jusqu’à envisager de contacter De Gaulle retiré à Colombey pour le supplier de ne pas quitter le pouvoir. Ce récit est un voyage dans le temps : le Paris de la fin des années 1960 ; Londres et Alger en 1942-43 où De Gaulle et les communistes se côtoient, s’appuient et s’observent ; le Moscou du début des années 1930 où Waldeck Rochet fait ses classes à l’école du Parti et découvre la réalité soviétique.
C’est aussi une réflexion sur la fin d’une époque, où la politique est encore dominée par des hommes issus de la Résistance et où selon le mot de Malraux «entre les communistes et les gaullistes, il n’y avait rien».

ISBN 978-2-9197-5514-1
Nbre de page 200 pages
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